Aspects historiques du handicap et des personnes à besoins spécifiques

Lors de ce cours, il nous est demandé d’analyser l’article « Voir autrement – Intégrer un enfant non-voyant dans une classe maternelle ». Une mise en évidence de 20 mots importants fait partie de cette analyse.

Les 20 mots choisis :

Socialisation
Sensibilisation
Intégration
Autonomie
Rythme de travail
Affectivité
Braille
Réévaluation
Aides techniques
Compensations
Continuité
Accompagnement
Multisensoriel
Adaptations
Aménagements
Sécurité
Représentation mentale
Projet pédagogique
Potentialités
Collaboration

Intégration d’un enfant déficient visuel :

L’intégration d’un élève déficient visuel dans n’importe quelle école doit se réaliser dans la continuité de l’accompagnement déjà présent auprès de l’enfant. Un accompagnement adapté doit être proposé le plus précocement possible.

La mise en place d’un projet pédagogique (PIA) s’assure de cela. Ce projet est créé par les professionnels qui entourent l’enfant et reprend les différents aménagements, les adaptations, les aides techniques, les compensations et la façon dont ces différents intervenants vont collaborer autour de l’enfant. Il prend en compte les potentialités et ressources des élèves individuellement. Les aménagements qui peuvent être mis en place sont variés (conditions lumineuses, place assise dans la classe, …) tout comme les adaptations (repères auditifs, logiciels,…)

Les aides techniques selon l’article se définit comme étant  » ensemble des outils techniques et logistiques adaptés aux besoins de la personne déficiente visuelle. Ils visent à donner un meilleur accès à l’information et une plus grande autonomie ». Des exemples sont les aides optiques ( loupes, TV-loupes, …) qui sont prescrits par un ophtalmologue ou proposés par un thérapeute (ex. logiciel d’agrandissement, calculette parlante,….).

Ce projet pédagogique doit être réévalué régulièrement et réadapté en fonction des besoins de l’enfant.

Il est important de ne pas oublier qu’étant donné leurs difficultés supplémentaires, ils peuvent être plus lents lors des apprentissages. Il faut s’adapter au rythme de travail des enfants.

L’approche multisensorielle est d’une très grande importance pour les personnes déficientes visuelles, que ce soit au niveau des apprentissages ou des représentations mentales de ce qui l’entoure. Le toucher comme les informations verbales permettent la formation de ces représentations mentales. Le toucher est d’autant plus important qu’il a un rôle essentiel au niveau du braille et que manipuler les objets a un rôle essentiel au niveau des apprentissages.

Au niveau de l’affectivité, l’enfant doit se sentir en confiance, être à l’aise avec le fait d’être au centre d’un projet d’accompagnement et avec sa différence.

Un sentiment de sécurité doit également être présent. Cela peut être travaillé en lui permettant de découvrir les différents espaces à l’avance, en maintenant un certain ordre dans les différents locaux, en lui permettant d’avoir des habitudes (ex. : toujours être assis à la même place,…)

Au niveau de la socialisation, l’enfant déficient visuel peut montrer des comportements différents d’autrui (contacts physiques, blindismes,…) d’où l’importance d’une sensibilisation auprès des personnes qui l’entourent. Il a également besoin d’être informé verbalement sur ce qui se passe autour de lui. Il faut cependant éviter de le surprotéger et lui permettre de développer son autonomie tout en l’accompagnant.

Le rôle de l’orthopédagogue auprès des personnes déficientes visuelles est varié :

  • Proposer et s’assurer de la mise en place d’adaptations scolaires, que ce soit au niveau du matériel, de l’environnement ou encore de la façon dont le cours est donné.
  • Faciliter la communication entre les différents intervenants autour de l’enfant
  • Sensibiliser la classe et les adultes qui entourent l’enfant

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